Gaëlle Riou-Kerangal

Fillette Pologne.

Les Etats-Unis

« Un contexte d’une autre époque… »

Gaëlle Riou-Kerangal est issue d’un siècle et d’un milieu familial, où les photos floues et mal cadrées n’étaient pas systématiquement effacées d’un index négligeant, du petit écran numérique.
Ces albums photos familiaux, libérés de toutes contraintes et regorgeant d’instants éthérés, exerceront une profonde influence sur son travail. La prise de conscience de ses propres loisirs par la classe populaire, utilisée comme revendication d’une vraie modernité.

« Où les vocations tiennent parfois à peu de choses… »

C’est en recevant pour Noël un livre du photographe Yann Artus-Bertrand, que Gaëlle Riou-Kerangal prend conscience qu’avoir un nom composé, n’est parfois pas suffisant.
Forte de cette révélation et de son bagage socio-culturel, elle décide de la marche à suivre. Commence alors une longue période d’errance édifiante. Ou d’apprentissage erratique. L’errance pouvant mener à l’apprentissage, l’apprentissage à l’errance.

« Un parcours sinueux … »

Car avant de devenir l’artiste accomplie que nous connaissons tous, Gaëlle Riou-Kerangal – GRK comme elle aime à signer ses œuvres, tel un tag au coin d’une rue – a tout fait :
Photographe-reporter de presse régionale, traitant de sujets aussi riches et variés que la pêche au goujon sur les bords de marne ou la signification des codes vestimentaires dans les manifestations étudiantes.
Couverture de cocktail-partys ou autres mondanités dans les milieux palpitants et édifiants de l’édition parisienne.
Photographe anthropologique dans le domaine des mariages et du tourisme de masse sur les plages de méditerranée.
Et puis des portraits, des portraits et enfin des portraits.

« Vers l’aboutissement… »

De ces divers chemins empruntés, l’artiste en a retiré une solide expérience, pavant pierre par pierre un itinéraire lui permettant de trouver sa voix de façon définitive.
C’est à ce stade de cheminement qu’elle intègre les sections de Famapoil…


Maître Sylvain.